Symbole de la réconciliation entre le Maroc et la France après une année de brouille diplomatique, la grande rencontre entre le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et son homologue français Manuel Valls a démarré ce jeudi 28 mai à Paris. Outre les questions sécuritaires et judiciaires, ces deux journées sont marquées par une véritable accélération de la coopération économique.
Le Club des magistrats du Maroc dénonce la réaction du syndicat des magistrats français, hostile au nouveau cadre de coopération judiciaire entre les deux Etats. Le Club rappelle le droit «souverain» du royaume à demander la révision des conventions qu’il déjà conclues avec d’autres pays.
Même si la crise franco-marocaine est passée, l’hebdomadaire l’Obs a réservé cinq pages aux «origines» de la brouille. Dans sa rétrospective, la publication révèle Hammouchi a réussi à quitter la France le 20 février 2014 sans laisser la moindre trace. Néanmoins, elle n’a pas enquêté sur les possibles soutiens ayant permis au patron de la DGST de quitter l’hexagone de
Nouveau développement dans l’affaire Moumni. La justice française a décidé lundi de passer la main au Maroc dans l’affaire opposant l’ex boxeur franco-marocain au responsable marocain du contre espionnage, Abdellatif Hammouchi. C’est maintenant au Maroc d’informer la justice française des suites qu’elle donnera au dossier.