C’est désormais chose faite. Les fidèles d’Ilyas El Omari contre-attaquent. Ils viennent de lancer une campagne de communication dans le but de convaincre le secrétaire général démissionnaire de renoncer à sa démission.
Trois jours après l’article-analyse du journaliste, universitaire et historien Mâati Monjib, faisant le lien entre le Hirak et la démission d’Ilyas El Omari de la tête du PAM, ce dernier rompt le silence. Dans un long article paru dimanche, l’ancien parton du Tracteur critique à sa manière la sortie médiatique de l’universitaire.
L’ère des dirigeants politiques populistes vit-elle ses dernières heures ? Effet domino, la démission d’Ilyas El Omari pourrait entrainer dans son sillage les départs de Hamid Chabat, Driss Lachgar et Abdelilah Benkirane. De nouveaux profils cherchent à prendre le relais : Belkouch et Ouahbi au PAM, El Othmani au PJD et Nizar Baraka à l’Istiqlal.
Ilyas El Omari a jeté l’éponge, annonçant lundi soir qu’il démissionne de son poste de secrétaire général du PAM mais qu’il continuera à travailler au sein du Tracteur. Ce mardi, le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima a organisé une conférence de presse pour s’expliquer. Compte-rendu.
Ilyas El Omari quitte le PAM sans avoir honoré ses engagements. Il a échoué à évincer le PJD de la première place du podium aux législatives du 7 octobre 2016. Il a également failli à assumer sa mission de médiateur entre l’Etat et le Rif.