Le royaume a perdu, avant-hier soir, le pionnier de la BD marocaine : Abdelaziz Mouride. En disparaissant, c’est aussi un témoignage, en tant que prisonnier politique ayant vécu les années de plomb, qui s’en va. Mouride avait passé un quart de sa vie enfermé dans les geôles marocaines. Un emprisonnement qu'il a tenu à raconter dans l'une de ses BD.
Les manifestations de protestations au Maroc se déroulaient jusque-là plutôt pacifiquement. Mais la dispersion violente de celle organisée hier (13 mars) à Casablanca par les jeunes du Mouvement du 20 février constitue un changement de ton inattendu. La grande manifestation prévue le 20 mars prochain s’annonce sombre.