Intervenant à la Chambre des conseillers, le ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle s’est engagé à ce que le Maroc ratifie la Convention contre les violences et le harcèlement dans le milieu du travail, votée à la Conférence internationale de l’OIT (CIT). Ce texte inclut des mécanismes contraignants dont la mise en œuvre est suivie de près par syndicalistes et associatives.
Au Maroc, le pourcentage du revenu du travail revenant aux 10% des travailleurs les plus riches a été de 44,69% en 2017, un indicateur des inégalités qui reste le deuxième plus élevé au Maghreb. C’est ce qui ressort du Labour Income Share and Distribution dataset» publié par l’Organisation internationale du travail (OIT).
Si elle ne leur ferme pas complètement les portes du marché du travail, la charge domestique qui pèse sur les femmes, conjugué au manque de structures pour la garde des enfants, les décourage à aller au bout de leurs ambitions professionnelles.
Si le Maroc a connu une réduction sensible de la pauvreté grâce à des programmes volontaristes tels que l'INDH, les perspectives mondiales à l'horizon 2030 sont moins encourageantes.
"Cette année, la Journée mondiale [aujourd'hui, mercredi 12 juin] contre le travail des enfants attire l'attention sur le rôle de la protection sociale pour tenir les enfants à l'écart du travail et pour les en retirer", indique le communiqué de l'OIT. L'association marocaine INSAF, membre principal du collectif d'association de lutte «Pour l’éradication du travail des petites bonnes», par la voix de sa directrice
L’immigration est devenue, ces dernières années, l’un des domaines qui préoccupent les Etats à travers le monde, et ce en raison notamment de l’intensification de l’immigration irrégulière. Ce qui conduit les gouvernements à adopter les politiques parfois très sévères. Mais l’OIT estime que ce n’est pas la solution, car l’immigration serait bénéfique pour