Officiellement, le jeune diplômé sans emploi, originaire de Guelmim, a trouvé la mort après dix jours de grève de la faim. Sa famille remet en cause cette version du ministère de la Justice et avance, plutôt, la thèse de la torture.
Le torchon brûle entre les associations des diplômés sans travail et le gouvernement. Les premiers demandent, toujours, un accès direct à la fonction publique sans avoir à passer par les fourches caudines du concours alors que Benkirane refuse de céder. Les sans-emplois, en signe d’escalade, viennent d’encercler les véhicules des ministres. Désormais, Abdelilah Benkirane n’est plus le seul visé.