Les nouveaux ambassadeurs du Maroc en France et aux Etats-Unis ont ravi la vedette aux autres nominations royales, hier. Deux profils aux parcours différents et qui évolueront dans deux contextes différents.
La nouvelle ministre sud-africaine des Affaires étrangères a reconnu ne pas être «complètement au courant» de la position de son pays vis-à-vis du Maroc. Et il en est de même, a-t-elle ajouté, pour les résultats de la conférence organisée les 25 et 26 mars par l’Afrique du Sud en faveur du Polisario.
Alors qu’elle avait déjà bloqué le processus de l’approbation de Youssef Amrani en tant qu’ambassadeur du Maroc à Pretoria, l’Afrique du Sud a fini cette semaine par donner son accord. Le chargé de mission au Cabinet royal et ancien numéro 2 de la diplomatie marocaine n’attend plus que de recevoir ses lettres de créances remises par le roi Mohammed VI.
Après trois ans d’attente marqués par le silence de Madrid, la Commission européenne a pris en main le dossier des investisseurs espagnols qui se disent victimes d’extorsion au Maroc. Une première étape avant l’entrée en lice du Parlement européen. Une institution qui ne réussit guère à Rabat.
Pas de place pour le gouvernement chargé de la gestion des affaires à bord de l’avion qui a transporté, hier, le roi Mohammed VI au Mali. Les ministres partisans sont restés au Maroc. Le chef de la diplomatie n’est pas du voyage, non plus. Il est depuis, mardi, au Brésil. En revanche, les conseillers royaux, Taïeb Fassi-Fihri et Fouad Ali El Himma, le sont.