Habitations mal adaptées, respect des normes peu rigoureux, malfaçons dans les bâtiments… Les stigmates d’un logement social qui ne suit pas l’évolution de la société marocaine pour s’y adapter ne manquent pas, exposant les acheteurs à des contraintes, notamment financières, par rapport au coût de réparation de ces dysfonctionnements.
Plusieurs retraités maghrébins ont été menacés d’être expulsés de leur logement social au motif qu’ils y sont présents moins de huit mois par an. Des responsables associatifs dénoncent une double peine.
Les Belgo-marocains ne pourront plus aspirer à l'octroi d'un logement social, et ce depuis que le ministre belge des Finances, Johan Van Overtveldt a annoncé une nouvelle mesure pour traquer les bénéficiaires de logements sociaux mais propriétaires d’un bien immobilier, en particulier les Marocains. Détails.
Le secteur de l’immobilier au Maroc se porte mal. Depuis trois années, les ventes de logements pour le haut standing poursuivent leur chute libre et les promoteurs se tournent plus vers le moyen standing au moment où l’offre est déjà pléthorique pour le segment du logement social. Avec la baisse des prêts immobiliers, les promoteurs sont aujourd’hui plus pessimistes que jamais. Une crise semble se dessiner.
La crise du secteur immobilier au Maroc est une réalité, et nous l'avons déjà mise en relief sur Yabiladi ces derniers mois. Pour mettre des mots sur cette situation nous avons choisi d'interroger un promoteur de taille moyenne et qui a un positionnement atypique. Omnidior fait du «logement économique et solidaire» qui dénote du logement social des promoteurs traditionnels, insiste sur des immeubles respectant l'environnement et
Dans de nombreuses ventes de logement, le prix affiché n’est pas souvent celui auquel on achète. Les sommes transmises en dessous de la table sont parfois si énormes que les acquéreurs règlent souvent par crédit bancaire. Et là encore, ils usent de la ruse.