Le 18 janvier 1957, le gouverneur de Tafilalet Addi Ou Bihi marque l’histoire du Maroc en décidant de se révolter contre l’administration, contrôlée à l’époque par les militants du Parti de l’Istiqlal, alors que le royaume venait de décrocher son indépendance. Un fait historique et plusieurs versions racontent cette «rébellion berbère». L’une d’elles dénonce une
En 1951, les Etats-Unis mettent en place trois installations militaires au Maroc, dont la base aérienne de Nouasseur, désormais connue sous le nom de l’aéroport international Mohammed V. Cinq plus tard, le royaume demande aux Américains de se retirer des bases sur son territoire, au lendemain de l’Indépendance.
Le 11 janvier 1944, soixante-dix nationalistes marocains rédigeaient un Manifeste exigeant l’indépendance du pays. Ce texte marqua un tournant dans l’histoire du Maroc, où les rapports entre le Protectorat et le mouvement nationaliste étaient de plus en plus tendus.
L’architecte marocain Elie Azagury est un pilier du bâtiment moderne. Dans la seconde moitié du siècle dernier, il a posé les fondations de techniques de construction qui ont fait sa marque de fabrique à Casablanca, Mohammedia, Tanger ou Agadir.
Le Maroc disposait, dès décembre 1955 d’un premier gouvernement conduit par M’Barek Bekkay. Ce dernier conduira un autre gouvernement avant que son cabinet ne soit remplacé par celui d’Ahmed Balafrej.
Le Maroc a joué un rôle majeur dans les années 40 lors de la Seconde guerre mondiale en aidant les forces alliées à vaincre le fascisme en Europe. Après la conférence d’Anfa qui a eu lieu à Casablanca, le président Franklin D. Roosevelt a promis son soutien au royaume dans son ambition d'arracher à la France son indépendance.
Le 29 octobre 1956, Ahmed Balafrej, alors chef de la diplomatie marocaine ainsi que les représentants de plusieurs pays dont la France, l’Espagne et les Etats-Unis signaient la Déclaration finale de la Conférence internationale de Tanger. Un accord qui met fin au statut international de la ville du Détroit et marque son retour sous souveraineté marocaine.
Le 22 octobre 1956, la France coloniale toujours présente en Algérie, interpelle un avion en provenance de Rabat et à destination de Tunis, appartenant au Maroc. L’arrestation de cinq leaders du FLN algérien à bord de cette avion provoquera une grande crise entre le Maroc et la France.