Sept ans après le communiqué du cabinet royal sur les cas où le recours à l’avortement peut être autorisé, le projet de loi à cet effet est toujours dans les tirroirs. Gynécologue obstétrique et fondateur de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), Pr. Chafik Chraïbi revient sur ce projet, qui semble tué dans l’œuf.
Deux jours après le verdict dans le cadre de l’affaire Hajar Raïssouni, des médecins sont montés au créneau en rappelant le principe du serment d’Hippocrate qui les lie à leurs patients. En effet, ils considèrent que ce procès risque de conduire plus de gynécologues à ne pas prendre en charge les cas de complications d’IVG ou même de simples fausses couches.
Le tribunal de première instance de Rabat a fixé une nouvelle date d’audience de la journaliste Hajar Raissouni au 16 septembre prochain. En attendant, elle restera en détention préventive, malgré les requêtes de sa défense, rejetée ce lundi soir.
Le nombre de médecins condamnés pour avoir pratiqué l’avortement clandestin va crescendo au Maroc. Pour preuve, au cours de ces cinq derniers mois uniquement, au moins cinq praticiens ont été incriminés. Face à cette situation, le président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), Chafik Chraïbi, a tiré la sonnette d’alarme et appelé à la mobilisation pour
Alors que s’ouvrait hier à Rabat le second Congrès de l’Association Marocaine de Lutte contre l’Avortement Clandestin (AMLAC), son président, M. Chafik Chraïbi, en a profité pour tirer la sonnette d’alarme : chaque jour, des centaines de femmes continuent d'avorter dans la clandestinité au Maroc au péril de leur vie, et ce, afin de fuir les conséquences sociales d’une grossesse