La famille politico-religieuse d’Ahmed Raissouni ne partage pas son appui aux associations réclamant le droit des Marocains de déjeûner publiquement. Pour apaiser le mécontentement provoqué, il a été contraint d’apporter des éclaircissements à ses déclarations tenus au Qatar mais sans rien céder sur le fond.
En appelant les non-croyants «à manger, à boire et à fumer en public durant le mois sacré du Ramadan», le groupe de dé-jeûneurs marocains «Massayminch» a touché une corde (très) sensible : celle d’une société marocaine qui préfère «l’hypocrisie» de la croyance feinte à la «provocation» d’un athéisme assumé. En