Parallèlement à l’histoire officielle sur le coup d’Etat militaire du 16 août 1972, un voyage a été effectué par le lieutenant-colonel Mohamed Amekrane et quatre autres de ses compagnons vers Gibraltar le jour du putsch. Ils seront ensuite extradés vers le Maroc, en collaboration avec les autorités britanniques. En 1973, la Cour européenne des droits de l’homme déclare la requête formulée par la
En 1972, le général Oufkir et quelques pilotes avaient mené un coup d’Etat contre feu Hassan II. L’échec de cette tentative a nettement renforcé le régime et la stabilité du royaume, contraignant l’opposition à se plier à ses règles.
Au Maroc, le chanteur et acteur égyptien Abdelhalim Hafez vécut une des peurs de sa vie. Invité à l’occasion de l’anniversaire du roi Hassan II, il se retrouva pris en otage dans les studios de la radio nationale à Rabat, lors de la tentative de coup d’Etat du 10 juillet 1971.
En Europe, il y a les trente glorieuses années de prospérité économique. Le monde arabe a les siennes, propices aux coups d’Etat. Au Maroc, cette mode l’avait atteint avec un certain retard. Les moments phares de la première tentative du 10 juillet 1971 font l’objet d'une vidéo qui a circulé abondamment sur le net.
«Le Maroc est pour une transition pacifique au Zimbabwe», déclare Nasser Bourita à une chaîne chinoise. Le royaume est ainsi en phase avec les revendications des Zimbabwéens qui sont d’ailleurs descendus en masse ce samedi à Harare pour réclamer le départ de Robert Mugabe, au pouvoir depuis 37 ans.
L’armée a pris le pouvoir au Zimbabwe. Robert Mugabe a confié à son allié Jacob Zuma qu’il est «détenu». Ce coup d’Etat met un terme au plan du dictateur nonagénaire de placer son épouse à la tête du pays. Au Maroc, la sortie par la petite porte de Mugabe ne peut être qu’une bonne nouvelle.