Dans cette série, Yabiladi revient sur une période délicate de l’histoire du royaume où plusieurs parties du Maroc, sous les Saadiens, étaient contrôlées par des entités différentes. Dans ce dernier volet, l’histoire de la République de Salé.
Dans cette série, Yabiladi revient sur une période délicate de l’histoire du royaume où plusieurs parties du Maroc, sous les Saadiens, étaient contrôlées par des entités différentes. Dans cette troisième partie, l’histoire de la famille des Naqsis et la cité-Etat de Tétouan.
L’expulsion douloureuse de milliers de musulmans d’Espagne au XVIIe siècle a été suivie par plusieurs mouvements migratoires. Si la majorité des Morisques avaient opté pour le Maroc, d’autres avaient choisi l’Algérie, la Tunisie ou encore Constantinople. Mais certains s’installeront en France, notamment en Provence avant qu'ils ne soient chassés à nouveau.
Cet inlassable voyageur, érudit et traducteur auprès de la dynastie saadienne, à cheval entre le XVIe et le XVIIe siècle, a parcouru les Pays-Bas et la France pour défendre les intérêts des Morisques, ces musulmans d’Espagne convertis au catholicisme. Récit.
Faisant face à des pressions pour abandonner l’islam et la culture arabe et se convertir au christianisme, la vie des Morisques d'Espagne n’avait pas été facile avant la fin de la campagne d’évangélisation et d’expulsion menée par le roi d’Espagne Philippe III. Mais alors que tout le monde affirme qu’ils avaient fini par s’intégrer dans la nouvelle société espagnole de confession
Après la chute de la ville de Grenade, dernier bastion musulman à Al Andalous, les Morisques avaient fait face à une forte pression pour changer de religion et abandonner leur culture et leur langue, ce qui les avait amenés à inventer une langue secrète. Aljamiado avait, en effet, aidé ces musulmans à préserver leur identité.
L’Espagne va permettre aux descendants des juifs séfarades ibériques de bénéficier de la naturalisation. Le nouveau ministre de la Justice, Rafael Catala, prépare en effet un projet de loi pour mettre en application cette décision. Mais si le gouvernement Rajoy entend accorder cette faveur aux juifs séfarades, il oublie les Marocains d'origine andalouse (Morisques), qui ont aussi des liens historiques avec l’Espagne. Le journaliste
En décembre dernier, Madrid décidait d’accorder la nationalité espagnole aux juifs séfarades victimes de la Reconquista. Les descendants des musulmans expulsés d’Espagne n’étaient par contre pas concernés. Aujourd’hui, les Morisques réclament eux aussi réparation, dénonçant une mesure sélective, voire raciste de la part du gouvernement Rajoy.