Il n’y a pas que Gaza qui mobilise les Marocains. Des amazighs marquent leur solidarité avec les mozabites de Ghardaïa par un sit-in devant le consulat d’Algérie à Casablanca. Mais l’option de l’interdiction de l’action par les autorités n’est pas à écarter.
A la Chambre des représentants, le gouvernement Benkirane, par la voix de son ministre à la Fonction publique, a reconnu qu’il est prématuré d’aborder l’enseignement de la langue amazighe dans le secondaire alors même que l’objectif de sa généralisation dans le primaire se heurte à plusieurs obstacles.
Un groupe de chercheurs espagnols et marocains s’est lancé dans la troisième phase d’une étude archéologique portant le nom de «Projet Tamanart». Celle-ci concerne l’art préhistorique dans des sites rupestres à Tan-Tan et Tachoukalt au sud du Maroc. L’objectif de ces recherches menées par une vingtaine d’institutions est de définir les séquences chronologiques de l’art rupestre dans
Onze ans après son adoption, le débat sur le tifinagh est relancé. Et c’est les islamistes du PJD et les nationalistes de l’Istiqlal qui ont remis le dossier sur la table en souhaitant l’écriture de l’amazigh avec l'alphabet arabe. Parallèlement à ces discussions, le parti de la Lampe, soutenu par le MUR, a lancé sa propre émanation amazighe. Détails.
La commémoration du nouvel an amazigh, 13 janvier, est une occasion propice à la revendication. Le mouvement Youda (Assez) ne fait pas exception, il vient de rendre public la liste de ces doléances où les demandes politiques priment sur le reste.
Depuis quelques semaines le député PJD, Abouzaid El Mokrie El Idrissi, est au cœur de la polémique à cause d’une blague raciste sur les Amazighs. Et cela lui a également valu des menaces de mort. Le groupe parlementaire du parti de la Lampe vient de demander au ministre de l’Intérieur de protéger leur collègue.
Le débat entre la darija et l’arabe classique s'est accaparé une bonne partie de l’espace médiatique marocain ces derniers temps. Mais voilà que l’amazigh, éclipsée par ses rivales, essaie de revenir sous les feux de la rampe en frappant à la porte de l’UNESCO. Des militants demandent à l’organisation onusienne de décréter une journée mondiale de l’amazigh comme c’est le
Le monde associatif amazigh au Maroc est agité par l’arrivée d’un nouveau venu. Une entité qui se veut fédératrice de toutes les ONG défendant la cause amazighe. Un pari qui semble difficile. Ses revendications demeurent pour le moment dans le giron culturel et n’aborde pas le volet politique.
Donner un nouveau souffle au Tifinagh. C’est l’objectif que s’est fixé Hamid Kachmar, artiste peintre marocain installé aux Etats-Unis, qui expose actuellement à l’Université de Boston, dans le cadre du 60e anniversaire de son centre dédié aux études africaines.