Une semaine après le communiqué du «Haut Conseil de Sécurité» algérien visant à «revoir ses relations» avec le Maroc, Alger vient d'annoncer la rupture officielle et totale des relations avec le royaume.
La propension du pouvoir algérien à accuser le Maroc de tous les maux que le pays rencontre n'est pas nouvelle. Vieille de plusieurs décennies, seuls changent les circonstances et les chefs d’accusations.
La fuite en avant des responsables algériens s'accélère. Ils ont décidé de «revoir» les relations avec le Maroc. Une réponse amère à la main tendue par le roi Mohammed VI et aux efforts des Etats-Unis pour rapprocher les deux pays voisins.
Même si le gouvernement algérien continue de mobiliser ses médias et ses partis pour accuser en boucle le MAK et le Maroc du meurtre du jeune Jamal Bensmail, l’opération connaît bien des défections qui pointent une instrumentalisation du drame à des fins politiques.
Cette année, la commémoration du 33ème anniversaire du printemps berbère en Kabylie a été marquée par l’arrestation d’un Marocain. De Rabat, le ministre algérien de l’Intérieur a expliqué que l’interpellation est «légale», estimant que le militant amazigh a participé à une manifestation organisée par un mouvement «séparatiste» !