Près de 3 ans et demi après son extradition vers le Maroc, Ali Aarrass peut enfin espérer voir ses revendications entendues. Le département de Mustapha Ramid vient d’annoncer l’ouverture d’une enquête sur les accusations de torture qu’affirme avoir subie le Belgo-Marocain, qui purge actuellement une peine de douze ans de prison au Maroc pour faits de terrorisme. Une annonce qui intervient après la publication d’un rapport
Yasmina Baddou est de nouveau sur la sellette. Cette fois, il ne s’agit pas de l’affaire de l'appartement de «trois pièces» à Paris, mais de millions de dirhams dilapidés dans l’achat de deux vaccins, sans l’aval de l’OMS et des organismes de contrôle au Maroc. Une succession d’irrégularités que le nouveau rapport de la Cour des comptes dénonce. La balle est, plus que jamais, dans le camp de Mustapha
Pour le secrétaire général du CNDH, il n’y a aucun détenu politique au Maroc. Il y a 17 mois, le ministre de la Justice avait tenu les mêmes propos. Les ONG des droits de l’Homme s’inscrivent en faux contre ces affirmations.
La révocation de quelques juges ou la suspension provisoire sont-elles le prélude à une véritable réforme de la justice ? En tout cas, les sanctions du Conseil supérieur de la magistrature ne recueillent pas l’adhésion de toute la profession. Le Club des magistrats les considèrent «inconstitutionnelles». Mais s’il y a une personne qui devrait se sentir heureux du verdict du CSM, c’est bien entendu
Au lendemain de la publication, dimanche, des sanctions contre des juges, un magistrat s’est donné la mort d’une balle dans la tête, à l'aide d’un fusil de chasse. Sans prendre le soin de s’assurer si le défunt figurait sur la liste noire du Conseil supérieur de la magistrature, des sites d’actualité ont vite fait le lien entre la décision du CSM et ce suicide. Le ministère de la Justice
Saïd Fareh, le substitut du procureur du Tribunal de première instance de Midelt, accusé par Moulay Hicham Himmi, jeune carrossier, de l’avoir humilié, a été suspendu, hier, de ses fonctions de magistrat. Un véritable soulagement pour l’AMDH qui se bat depuis mi-février pour que le magistrat soit convoqué au tribunal.
Anouk Garcia est la fille de Jospeh Garcia, PDG de la société Moulzin constructions, décédé le 12 novembre 2010, à Had Soualem, dans la province de Berrechid, au Maroc. Elle veut que toute la lumière soit faite sur les circonstances de sa mort et veut récupérer ses pleins droits sur son héritage. Suite à une rencontre fortuite, le 10 janvier, avec le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, elle lui a
Depuis quelques années plusieurs affaires de spoliation immobilière ont atterri dans les tribunaux de la capitale économique. En cause, une «mafia» qui userait de documents falsifiés et de complicités à plusieurs niveaux pour prendre possession de terrains ou immeubles qui ont évidemment une valeur financière non négligeable. Pourtant, les affaires patinent au niveau du procureur général, au grand dam