Rabéa Naciri est membre-fondatrice et ancienne présidente de l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM), engagée dans une campagne pour les droits des Soulaliyates à leurs terres collectives. Après avoir milité pendant plus de dix ans pour un cadre normatif qui a vu le jour, elle s’active désormais avec l’ONG pour modifier les mesures discriminatoires du décret d’application de cette loi.
Avocate au barreau de Casablanca, membre de la coalition Printemps de la dignité et spécialiste du Code pénal mais aussi du droit de la famille, Khadija Rougani a longtemps travaillé sur l’égalité successorale au Maroc. Elle analyse pour Yabiladi les raisons du blocage de cette réforme.
Le Code de la famille a été réformé en 2004, mais ce processus n’a pas permis d’éradiquer des pratiques contraires aux principes de l’égalité et de la protection des femmes. Le dernier bilan de l’ADFM en la matière adopte un ton pessimiste.
«L’égalité de droits dans l’héritage entre citoyennes et citoyens est-elle à jamais impossible» au sein d’une société qui connaît de grands changements du statut de la femme ? C’est à cette question que tente de répondre Siham Benchekroun dans un ouvrage collectif «L’Héritage des femmes».
Ahmed Raissouni s’oppose à la proposition d’Essebsi d’accorder aux femmes les mêmes droits à l’héritage qu’aux hommes. Un désaccord qu’il exprime violemment.