Comme lors de l’adhésion du Maroc à l’Union africaine, le Polisario qualifie le rétablissement des relations entre le royaume et Cuba de «victoire» de sa politique. Une version qui ne fait pas l’unanimité dans les camps de Tindouf. Les partisans de Lamine El Bouhali, en conflit ouvert avec Brahim Ghali, parlent de «déception» et accusent la direction de «vendre des chimères» à la population.
La page de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la Commission africaine semble définitivement tournée, son successeur ayant adopté une nouvelle ligne politique sur la question du Sahara. En témoigne sa réunion d’hier soir à New York avec le secrétaire général de l’ONU. Détails.
A Meknès, le président de l’Union africaine a plaidé la cause d’une Afrique totalement libérée de l’ «ingérence» des anciennes puissances coloniales. Un objectif qui, selon Alpha Condé, passe par le développement de l’agriculture. Un secteur où le Maroc enregistre des succès sur le contient. C’est une autre carte entre les mains du royaume pour asseoir son influence en Afrique.
Finalement l’USFP n’a pas obtenu le ministère des Affaires africaines. Ce sont les hommes du Palais qui continueront de gérer ce dossier. Logique : les partis marocains ont peu d'influence sur le continent.
L’ONG américaine Security Council Report [et non le Conseil de sécurité comme nous l'avions publié ce matin] a présenté son analyse de la situation au Sahara. Le document s’intéresse particulièrement aux options du règlement du différend territorial. Détails.
L’affaire Guerguerate sera au menu du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Cette réunion prévue ce lundi intervient seulement trois jours après les entretiens entre le chef du Polisario et le secrétaire général des Nations unies. Le Maroc, quant à lui, ne siège pas au Conseil, largement dominé par l’Algérie et l’Afrique du Sud.