Cette semaine, l’avocate des saisonnières a déposé une requête complémentaire suite au classement provisoire de la plainte relative aux agressions sexuelles présumées. De son côté, la psychologue ayant évalué la situation des saisonnières a affirmé qu’elles «sont toutes diagnostiqués d’un trouble de stress post-traumatique» alors que certaines «présentent
Après avoir réussi à lever le «classement sans suite» sur le volet relatif aux crimes d’agression sexuelles présumées, les avocats des saisonnières s’attaquent à l’autre composante de l’affaire, en rapport avec les violations présumées des droits des travailleurs.
Il y a plus d'un an, des saisonnières marocaines ont osé dénoncer les agressions sexuelles dont elles auraient été victimes. Toujours en Espagne, pour suivre le déroulement du procès, elles reviennent pour Yabiladi sur un point du dossier concernant des entremetteuses parmi elles.
Victimes présumées d’agressions sexuelles, les dix saisonnières marocaines sont confrontées à un nouveau problème : leurs familles.
Ce procès est le premier du genre aux Pays-Bas. Une mère d’origine marocaine est accusée d’avoir maltraité son fils qui, selon elle, était possédé par un djinn. L’enfant, qui garde de lourdes séquelles auditives, l’accuse d’agressions sexuelles.
Dix saisonnières marocaines mènent un combat en Espagne pour dénoncer les agressions sexuelles présumées dont elles disent avoir été victimes. S’estimant trahies par le syndicat espagnol qui les a longtemps épaulées, elles dénoncent également le manque d’implication des autorités marocaines depuis le début de l’affaire.
L’affaire de Malika Slimani contre Hassan Arif n'est certes qu'une affaire de viol parmi tant d'autres au Maroc.Mais elle est très importante car elle nous invite à débattre de la définition juridique du viol dans notre pays et de sa conception au sein de la société.