Dans le Maroc de 2020, les élus fraudeurs de la Caisse nationale de sécurité sociale sont devenus le plus bel exemple de l’insécurité sociale des Marocains.
Le PJD accorde l'absolution aux deux ministres ayant fraudé la CNSS. Pour le parti de la Lampe, le plus grave concerne l'utilisation politique et médiatique de cette affaire.
Des sources médiatiques et au sein de la CNSS confirment qu’une mission d’inspection a été dépêchée dans les cabinets des ministres d’Etat chargé des droits de l’Homme et du Travail et de l’insertion professionnelle, sur fonds du scandale de non-déclaration de certains de leurs salariés.
L’étau se resserre sur Mustapha Ramid. Driss Lachgar, son ancien «allié» pour le projet d’un «front national» entre l’USFP et le PJD en 2009, se mobilise pour l’évincer du gouvernement. Une pression de plus sur El Othmani.
Quand bien même un salarié refuserait d’être couvert par la sécurité sociale, les obligations de l’employeur restent inchangées au regard de la loi. Mustapha Ramid avait-il donc le droit de ne pas déclarer une employée de son cabinet d’avocat ? C’est la CNSS qui donne des explications, pratiques et consultables par tout employeur.
Ne pas respecter la loi quand on est ministre constitue une faute politique grave. Faire porter la responsabilité de cette faute à la personne défunte, rajoute de l’indignité au comportement de hors la loi assumé.