Député de la 9è circonscription des Français à l'étranger et ancien membre du parti présidentiel La République en marche (LREM), M'jid Elguerrab revient sur le discours d'Emmanuel Macron sur le séparatisme islamiste en France. INTERVIEW.
A la suite du discours du président Emmanuel Macron, qui a donné ce vendredi les grandes lignes du projet de loi contre le séparatisme, des chercheurs et des acteurs de la société civile française s'inquiètent de la tournure du débat concernant l’islam de France. Ils estiment que ce texte risque d’institutionnaliser une islamophobie justifiée par la loi.
Ce vendredi, le président français Emmanuel Macron a donné les grandes lignes du projet de loi contre le séparatisme. Clamant que le pays a créé son «propre séparatisme», il propose d’étendre certaines mesures restrictives aux délégataires du service publique ou encore aux associations. L'islam est particulièrement visé.
Depuis plusieurs jours, Idriss Sihamedi publie, dans une série de tweets, des questions à l’adresse de Zineb El Rhazoui, l’interpellant sur sa «résidence» aux Emirats, son mari banquier travaillant au «pôle finance islamique dans une banque au Moyen-Orient» et la possession d'un «riad» à Essaouira. La Franco-marocaine refuse, pour sa part, de commenter des «tweets d’un fiché S».
La confrérie Karkariya est secouée par une guerre de déclarations entre Egyptiens et Marocains après qu’un cheikh a remis en question la capacité du Marocain Mohamed Fawzi al-Karkari à diriger cette Tariqa.