Un règlement de compte entre ressortissants chinois a éclaté hier à Casablanca. L'impressionante course-poursuite qui a suivi entre policiers et les quatre agresseurs était digne des films d'actions hollywoodiens.
Yves Zenou a été l’invité d’honneur de la 6e conférence internationale sur la Migration et le développement qui a eu lieu pour la première fois au Maroc, à Ifrane, ce week end, les 18 et 19 mai derniers. Professeur d’économie à l’université de Stockholm en Suède, il explique le phénomène de ghettoïsation dans les pays d’accueil des migrants par les réseaux sociaux
Les Marocains de plus en plus fans de la langue chinoise ? Ca en a tout l'air. Les cours de mandarin se multiplient au Maroc. A Rabat, des étudiants peuvent apprendre la langue de Confucius pour seulement 200 dirhams l'année.
Après la couverture de la honte de Maroc Hebdo International intitulé "Le péril noir", c'est au tour d'Al Massae, le quotidien arabophone de se lancer dans la diatribe mais cette fois-ci des Chinois, en publiant un édito raciste et stygmatisant envers la communauté chinoise installée au Maroc.
Casablanca accueille, avec Rabat, plus de la moitié des étrangers du Maroc. Globalement dissous dans la population marocaine, ces immigrés ont parfois tendance à se rassembler par origine ; dans des quartiers, ils deviennent ainsi plus visibles en tant que groupe. Français, Chinois, Subsahariens : trois communautés dans la ville.
Le Maroc n’est plus seulement un pays d’émigration, ni de transit : il accueille de plus en plus d’immigrés depuis plus d’une dizaine d’année. Son développement intérieur, le tourisme, sa position charnière entre l’Europe et l’Afrique en font un pays attractif où se rendent Français, Espagnols, Sénégalais ou Chinois.
Les restaurants spécialisés dans la confection du sushi sont de plus en plus nombreux au Maroc. Auparavant, la gastronomie asiatique se limitait à la cuisine chinoise. Aujourd’hui, les célèbres sushis japonais semblent sur le point de prendre le dessus. Eclairage.