A l’approche des élections législatives de 2024 en Belgique, tous les coups sont permis, notamment en jouant la carte de la réorganisation du culte musulman. En prospection, le ministre de la Justice au sein du gouvernement belge et celui du bien-être animal en région bruxelloise se sont rendus à la mosquée Koubaa, créant des remous au sein de la communauté musulmane et en dehors.
Le secrétaire d’Etat belge à l’Asile et à la migration a invoqué le principe de confidentialité pour ne pas détailler les éléments retenus par la Sûreté de l’Etat à l’encontre de l’imam marocain, Mohamed Toujgani. Mais rendus publics, ils indiquent que l’imam aurait été en contact avec des prédicateurs, dont Mohamed Fizazi. Pour les organisations du culte
Une semaine après les révélations sur les manœuvres de plaignants à l’encontre de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) qui serviraient aux membres du gouvernement belge dans leur conflit médiatique avec la représentation cultuelle, le secrétariat d’Etat à l’Asile et à la migration riposte. Il vise cette fois-ci un imam belgo-marocain.
Il y a une semaine, la justice a débouté les plaignants montés contre l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) pour désigner un administrateur provisoire. Face à une demande jugée injustifiée, après d’autres procès que les magistrats ont qualifié dans leurs arrêts de «règlement de compte», les trois requérants bénéficieraient d’un soutien saoudien.