Tout débat libre portant sur la question de la richesse nationale ne peut esquiver les questions portant sur la richesse des gouvernants, notamment sur son caractère légitime et légal. Dans les régimes autoritaires, la positon du gouvernant en haut de la pyramide politique et l'absence de contrôle de ses actes par la justice, par le parlement ou par toute autre institution lui laisse le champ libre pour accumuler une fortune colossale en très peu
La Banque mondiale vient de publier une étude sur la façon dont les Trabelsi ont fagocité l'économie tunisienne à leur seul profit. Elle prévoit également de réaliser un rapport similaire pour toute la région MENA, mais le Maroc, sa classe dirigeante et son palais royal ne suscite pas la même curiosité de la part de l'institution de Bretton Woods.
Ce matin au parlement, à la commission des Finances, et contrairement aux jours précédents, ce n’était pas la grande affluence. Sur l’agenda de cette commission figurait, l'étude du budget du palais royal.
Le projet de loi de finances 2014 vient d'être rendu public. Les regards ont tous convergés vers les lignes de budget consacrées au Palais royal. Contrairement à certains ministères, on ne touchera pas au budget royal, austérité ou pas. Le gouvernement Benkirane a même prévu une petite hausse de 8,7 millions de dirhams.
Aujourd’hui, afin de sortir, je ne dirai pas d’une crise, mais d’une situation économique et financière assez difficile, tous les gouvernements du monde sont divisés en deux catégories, ceux qui prônent pour une politique néo-classique basée sur l’austérité et d’autres pour une politique keynésienne qui relance l’économie par la croissance. Sauf pour le Maroc qui ne s’est
Après la manifestation du dimanche à Rabat réclamant la réduction du budget royal, un député du PJD brise le silence et appelle à une discussion saine et dans le respect de l’institution de la monarchie des sommes alloués à la royauté au titre de l’exercice 2013. Une première au Maroc.
Dimanche, devant le siège du parlement à Rabat, les forces de l’ordre ont violemment dispersé une manifestation organisée à l’appel, entre autres, du Mouvement du 20 février. Le but était de réclamer une réduction du budget annuel consacré aux dépenses du Palais, une première au Maroc.