Très remontés contre les «abus» de certains représentants de l’autorité, des habitants d’une commune rurale à Ketama ont encerclé, hier et pendant de longues heures, deux gendarmes portant leurs uniformes mais à bord d’une voiture particulière, une Renault 18. Détails.
A seulement deux mois des élections communales qui se tiendront le 4 septembre, le PAM accentue son offensive en faveur de la légalisation de la culture du kif. Ce mardi à la chambre des conseillers, le ministre de l’Intérieur a opposé une fin de non-recevoir à la requête du groupe du Tracteur.
A quelques mois des élections communales du 4 septembre, le PAM parie sur le soutien des cultivateurs du kif de la région du Rif. A Ouezzane, un sénateur du Tracteur a enflammé l’assistance en dénonçant le «racket» opéré par les gendarmes et des agents de l’autorité à l'égard des agriculteurs du cannabis.
La légalisation du cannabis fait peu à peu son chemin dans le monde, suscitant un débat politique qui dure depuis l'an dernier au Maroc. Après que l’Uruguay a carrément autorisé la commercialisation de cette drogue, plusieurs pays sont en train de légaliser sa culture à des fins thérapeutiques. Le spécialiste néerlandais qui a conseillé l’Uruguay s’attend à un effet domino dans le monde
Il n’y a pas que les islamistes du PJD qui s’opposent aux propositions de loi du PAM et de l’Istiqlal visant la légalisation de la culture du kif. Le tissu associatif rifain adopte la même position, mais pour d’autres raisons. Deux ONG du Rif accusent les deux partis de servir les intérêts des multinationales et non des petits agriculteurs.
Après la Suède, l’Italie, l’Espagne et le Royaume Uni, la Belgique a intégré tout récemment le trafic de drogue dans le calcul de son PIB, conformément à la nouvelle règle en vigueur au sein de l’Union européenne. En plein débat autour de la légalisation du cannabis, le Maroc ne gagnerait-il pas en suivant la tendance européenne, au moment où la pression des instances internationales
L’Istiqlal souhaite une légalisation de la culture du kif mais sa proposition de loi risque d’être rejetée au parlement. En effet, le PJD est contre et les autres partis de la majorité gouvernementale, qui ont des assises au Nord-Est du royaume, craignent que l’initiative des amis de Hamid Chabat ne soit juste une carte électorale à seulement une année de l’échéance des communales de 2015.
Alors que le Parti authenticité et modernité (PAM) a récemment ouvert le débat sur la légalisation du cannabis au Maroc, prévoyant une proposition de loi d'ici l'année prochaine, l’Istiqlal vient de lui emboiter le pas. Le parti de la Balance a proposé, mardi matin au Parlement, un projet de loi que la question. Celle-ci met naturellement en avant les bénéficies économique d'une telle mesure, mais limite