Alors qu’une trentaine de pays à travers le monde dépénalisent et financent l’usage thérapeutique du cannabis, le producteur numéro un mondial nage toujours à contresens. Au Maroc, la production, la possession et la consommation de cannabis et de produits qui en dérivent sont interdites. Un cadre légal ayant causé une succession d’échecs selon Reda Mhasni, psychologue clinicien et
Les Haddawa ont particulièrement influencé le soufisme au Maroc. Cependant, leurs rituels et traditions mystiques ont été contestés par la société. Si les adeptes de ce courant ont quasiment disparu, la vénération de leur chef Sidi Haddi est toujours d’actualité.
Connue notamment pour la culture du cannabis, la région du Rif en paie le prix écologique. Des associations locales de défense de l’environnement ont lancé l’alerte.
Comme lors de la campagne électorale du scrutin du 4 septembre 2015, le PAM rejoue la carte de la culture du kif dans les régions concernées. Le Tracteur promet une grâce générale au profit de 40 000 personnes condamnées pour une telle activité.
Benkirane collectionne les dérapages verbaux. Ses détracteurs entendent en tirer profit au point d'inventer une crise diplomatique avec la Colombie. Une fausse nouvelle qui a fait le tour de nombreuses rédactions en ligne avant qu’elle ne soit démentie.
Le kif divise le PJD et le PAM. Une ONG proche des islamistes appelle les oulémas à faire face au projet d’El Omari proposant la dépénalisation de la culture du kif. De son côté, le secrétaire général du Tracteur espère le soutien du Palais.
Marginalisés, poursuivis, racketés, les cultivateurs de kif en ont vu des vertes et des pas mûrs. Aujourd’hui pourtant, l’espoir est relancé pour ceux que les faits divers ont fait passer pour des dangers de santé publique puissent réussir une reconversion en herboristes, laborantins ou même pharmaciens ! Et le salut viendrait du National Cancer Institute aux Etats-Unis. Explications.