Après la colère et le choc du Maroc suite au vote négatif du parlement européen sur l’accord de pêche Maroc-UE (cf notre article), mercredi dernier, les choses paraissent plus claires comme de l'eau de roche pour le royaume : le pays saura se passer des 36 millions d’euros des Européens et se débrouiller tout seul pour développer le secteur de la pêche.
Le gouvernement piloté par Abbas El Fassi n’a de cesse de multiplier les sorties médiatiques pour déclarer «que pour le ramadan, aucun produit alimentaire ne fera défaut et que l’approvisionnement sera assuré durant toute la période». En outre, il assure qu’il est fermement déterminé à lutter contre la spéculation sur les prix des produits alimentaires et que les infractions enregistrées, à ce jour, lors des opérations de contrôle ont été soumises à la justice.