Dans la capitale du Souss, les transactions immobilières grimpent en flèchent. Ce sont surtout celles des locaux destinés à un usage commercial et des maisons qui enregistrent la plus forte progression.
Les prix de l’immobilier dans la ville blanche diminuent, d’après l’indice des prix des actifs immobiliers élaboré chaque trimestre par Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC. La baisse la plus importante revient aux villas, quand les prix des locaux commerciaux se taillent une hausse de 8,6 %.
L’habitat durable, présenté comme un secteur prometteur, compte plusieurs cordes à son arc. Le pays étant confronté à un taux d’urbanisation élevé, les villes sont de plus en plus prisées par les populations rurales. D’où l’importance de construire des bâtiments adaptés à ce phénomène, respectueux d’un environnement déjà saturé.
La conjoncture délicate que traverse actuellement le secteur de l'immobilier au Maroc a tendance à bénéficier aux logements anciens, réputés moins chers. Si leur localisation génère parfois des réticences auprès des futurs acheteurs, les biens neufs n'en restent pas moins attractifs.
Le secteur immobilier au Maroc va mal, peu être même très mal. En 2013, les mises en chantier ont enregistré une grosse chute de 28%. Si 306 649 unités ont été mises en construction en 2012, seules 234 000 l’ont été l’année dernière. Dans la catégorie des plus affectées, figure le logement social qui a connu une très grosse chute de 70%, contrairement au moyen et haut standing
L’offre est désormais supérieure à la demande au Maroc et les opérateurs immobiliers n’en peuvent plus. Même la récente baisse des prix n’a visiblement pas arrangé la situation, si bien que le secteur est actuellement en crise de cash. Les promoteurs sont actuellement en quête de solutions, mais les décisions de l'Etat semblent ne pas arranger les choses.
En Espagne, l’éclatement de la bulle immobilière, en 2008, a plongé l’économie dans la crise. Des estimations font état de la présence d’un million d’appartements vides qui attendent acquéreur. Pour les Marocains qui seraient séduits par cette offre, il y a cette mise en garde de l’Office des changes.