Selon la délégation de l’Union européenne au Maroc, l’UE accompagne le Partenariat pour la mobilité d’un appui de plusieurs millions d’euros. 72 projets de coopérations sont d’ores et déjà en cours ou programmés avec les institutions marocaines, les ONG et via Frontex.
Quelques heures après l’officialisation de la régularisation des sans papiers au Maroc à partir de 2014, les associations de défense des droits des migrants ont exprimé leur adhésion à la nouvelle orientation migratoire du royaume. Toutefois, elles n’ont pas manqué de souligner que le chemin est encore long.
Le secrétaire d’Etat espagnol à la Sécurité, Francisco Martinez, a rencontré, hier lundi à Rabat, le ministre délégué marocain de l’Intérieur, Charki Draiss, pour s’entretenir sur la situation des immigrés clandestins au Maroc. Madrid entend ainsi prêter main forte à Rabat dans le cadre d’un programme de rapatriement des immigrés clandestins sous la houlette de
Depuis 2004, en plein lune de miel avec l’Espagne de Zapatero, le Maroc s’est engagé, parfois même trop, dans la lutte contre l’immigration illégale à destination de l’Europe. Presque dix ans plus tard, le pays subi les revers de cette politique. Les ONG et l’ONU critiquent la multiplication des rafles et des déportations des Subsahariens.
Le roi Mohamed VI a pris connaissance du rapport thématique du CNDH relatif à la situation des migrants et des réfugiés au Maroc. Le document propose une politique publique protectrice des droits des migrants, basée sur la coopération internationale. Parmi ses recommandations, l’octroi du statut de réfugié à certains migrants et la régularisation exceptionnelle d’une catégorie de migrants