Crise oblige, les achats du Maroc en armement sont faibles. Rabat fait ses provisions au compte-gouttes sur le marché américain. Après les 100 millions de dollars déboursés pour un nombre très réduit de missiles air-air, elle est sur le point de renforcer sa petite flotte de Chinook par l’acquisition de trois de ces appareils fabriqués par Boeing.
Alger poursuit la modernisation, tout à azimut, de son armée, un intérêt particulier est porté à l’aviation et la marine. Un think-thank français, spécialisé dans le renseignement militaire, vient de corroborer, dans une étude, ce que d’autres centres de recherches avait déjà évoqué. La nouveauté dans ce document, c’est qu’en faisant l’inventaire des forces
Maintenir un équilibre entre le Maroc et le Polisario est le principal souci des militaires algériens. Face à la réception par le royaume de 24 F16 et la modernisation de 200 chars de type Abrams de fabrication américaine, les militaires algériens viennent de destiner 300 millions de dollars au Front pour l’achat de missiles antichars et air-air.
Les Russes ne perdent pas espoir de vendre un sous-marin, non-nucléaire, au Maroc. Après des rumeurs sur le projet d’achat de la marine royale d’un submersible russo-italien, voilà que Moscou essaye de forcer la main de Rabat en annonçant sa disposition à répondre à un éventuel appel d’offre lancé par le royaume pour l’acquisition d’un sous-marin. Pour les responsables russes, l’Amur 1650 est