La Syrie a refusé une demande de l’Algérie concernant la libération de militaires algériens et de combattants du Polisario, capturés lors de la chute du régime de Bachar al-Assad. Cette affaire révèle des liens anciens entre Alger et Damas, ainsi que l’implication discrète mais active de l’Algérie dans le conflit syrien.
Les relations entre le Maroc et le régime Bassiste, qui a gouverné la Syrie pendant de longues décennies, ont été tumulteuses. Surtiut depuis que la Syrie a exprimé son soutien au Polisario et l'opposition de gauche, tout en se rapprochant du régime algérien.
Le Maroc est souvent un point de chute pour des politiques arabes. Aux cas de l’Algérien Mohamed Boudiaf, du Tunisien Moncef Marzouki et des hommes de Kadhafi pourrait s’ajouter celui de Farouk Al Chareh, le vice-président syrien. L’exil au Maroc avait été également offert à Saddam Hussein par les Américains en 2003.
Pour sa première intervention devant les membres du conseil de sécurité de l'ONU, Saâd Dine El Otmani, ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, a dû subir les attaques du délégué syrien sur la cérémonie d’allégeance au roi, le baisemain et le Sahara.
Cela fait 17 mois que le peuple syrien continue de se faire massacrer par le pouvoir de Bachar Al Assad, sans que l’ONU ne puisse lever le petit doigt pour arrêter l’effusion du sang dans le pays. De son côté, le Maroc n’a pas d’autres choix que d’aider le peuple syrien en envoyant de l’aide humanitaire. Le roi Mohammed VI a ordonné ce week-end d’envoyer 7 avions humanitaires en Jordanie pour aider les syriens