Parallèlement à sa carte de «violences» présumées au Sahara, le Polisario parie également sur ce qu’il considère comme «exploitation» des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc. Hier, l’ONG Western Sahara Ressource Watch a confirmé qu’elle traquait plusieurs entreprises internationales accusées de «violation du droit international».
Parallèlement aux agitations du Polisario à l’adresse de l’Union européenne, le front poursuit sa campagne visant les entreprises étrangères actives au Sahara. Seulement, sa dernière «manifestation» organisée par le biais d’une ONG locale au sud de la Nouvelle-Zélande, pourtant amplifiée par ses relais médiatiques, a essuyé un échec.
Western Sahara Resource Watch (WSRW) s’est félicitée mardi de la «décision historique» d’un importateur canadien qui ne compte plus importer de phosphates du Sahara. Contactée, l’entreprise Nutrien avance pourtant des raisons purement économiques.
Ce jeudi, la prestigieuse revue américaine Current Biology publie une étude basée sur des restes dentaires fossilisés, découverts dans le bassin de phosphate d’Ouled Abdoun, près de Khouribga. Une découverte qui permet aux chercheurs d’affirmer que les Stylolophus seraient à l’origine de tous les embrithopodes de la planète Terre.
L’Office chérifien des phosphates (OCP) aurait déboursé environ 750 000 dirhams de frais judiciaires pour récupérer sa cargaison de phosphates, saisie en mai 2017 par un tribunal sud-africain. Une cargaison que la justice sud-africaine a tenté de vendre à 1 million de dollars.