Les hispanophones au Maroc sonnent le tocsin. L’avenir de la langue de Cervantès dans l’enseignement public est, selon eux, en danger. Elle est en perte perpétuelle, de terrain face au français, au point qu’une majorité des enseignants touchent leurs salaires mais ne travaillent pas à cause du manque d’élèves souhaitant apprendre le castellan.
"On ne peut plus continuer avec la logique du tout gratuit à l'enseignement supérieur du Maroc ". C’étaient les déclarations de Lahcen Daoudi, ministre de l'enseignement supérieur au Maroc. Pour étaler plus de détails, ce dernier avait affirmé que "les plus aisés devraient contribuer au financement de leurs études puisqu'elles sont très coûteuses pour l'état". Le ministre n’a pas cessé