Une hausse du prix du blé dur à l’international, faisant augmenter son prix jusqu’à 3 dirhams le kilo, a été vite répercutée sur les prix du pain au Maroc, qui atteint désormais 2 dirhams. Si les boulangeries brandissent l’exposition du secteur à l’évolution des cours mondiaux, les associations de protection du consommateur pointent l’absence des outils de contrôle sur le terrain.
Les soupçons sur la qualité de la farine consommée au Maroc connait un nouveau rebondissement. L'ancien président de la coopérative agricole d'Oued Zem a été arrêté.
A moins d’une semaine du mois de Ramadan, la qualité du pain et de la farine est à nouveau pointée du doigt par le Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et du droit à la vie, mais défendue par la Fédération interprofessionnelle des activités céréalières.
«La farine consommée par les Marocains ne convient même pas comme fourrage pour le bétail», a déclaré cette semaine le secrétaire général de la Fédération nationale des boulangeries et pâtisseries, créant une polémique au sein du secteur et des grincements de dents chez les meuniers, qui menacent de saisir la justice.
Une nouvelle alerte concernant l’opacité qui entoure l’utilisation des pesticides au Maroc a été lancée. Cette fois-ci, elle porte sur la forte concentration d’intrants et d’additifs dans le pain.