Pour la Banque mondiale, les subventions gouvernementales «tendent à profiter de manière disproportionnée aux ménages les plus riches», alors que l’exécutif doit «identifier les dysfonctionnements et les goulots d’étranglement qui contribuent à expliquer» la hausse des prix.
Dans un rapport publié mardi, la Banque mondiale s’est intéressée à l’impact de l'érosion côtière sur les économies des pays MENA et notamment du Maghreb. Alors que le taux annuel de cette érosion varie entre 0,12 et 0,14 mètre pour les côtes du Maroc, l’impact sur le PIB du royaume pourrait atteindre jusqu'à 0,4%.
Dans un rapport, la Banque mondiale a souligné «la complexité des cadres juridiques régissant les terres dans les pays de la région» MENA, appelant le Maroc et ses voisins à assurer l’accès au foncier aux femmes, aux investisseurs étrangers et aux entreprises et à «améliorer» leurs administrations et leurs régimes fonciers.