Depuis le début de la pandémie du nouveau coronavirus, l’économie marocaine a été impactée, mais elle montre quelques signes de reprise. Malgré cela, elle reste très fragile et ne pourrait récupérer ses indicateurs d’avant la crise sanitaire que d’ici 2022.
La Banque mondiale a recommandé, cette semaine, au Maroc de «préserver les dépenses d’éducation pour limiter la transmission de la pauvreté d’une génération à l’autre». Pour ce faire, elle suggère de «tirer les leçons de la crise du coronavirus pour accélérer les réformes».
Dans son rapport publié lundi, la Banque mondiale a revu ses perspectives pour le Maroc. Ainsi, à cause de la pandémie et des effets de la mauvaise pluviométrie sur le secteur agricole, l’institution prévoit que le PIB réel se contracte de 6,3% en 2020 tandis que l’extrême pauvreté augmentera légèrement.
Pour la Banque mondiale, si les conditions actuelles d'éducation et de santé au Maroc persistent, un(e) Marocain(e) né(e) aujourd’hui n’atteindra à l’âge adulte que 50% des capacités productives qu’il (elle) aurait pu accumuler en ayant bénéficié d’une éducation complète et d’une parfaite santé.
Dans une note stratégique, le Haut-commissariat au plan (HCP), le système des Nations unies au Maroc (SNUD) et la Banque mondiale (BM) recommandent cinq pistes d’action prioritaires pour atténuer la crise du Covid-19 au Maroc.