Cette année, le Maroc reçoit 73 enfants subsahariens supplémentaires dans ses écoles grâce à la nouvelle politique migratoire, mais ils sont au moins des centaines à pouvoir y prétendre. Si les difficultés rencontrées par les parents, les enfants et les enseignants marocains sont réelles, elles "ne sont pas insurmontables", selon le rapport de l'association Tamkine Migrants rendu publique hier.
Il y a moins deux mois, le ministère de l’Education nationale annonçait la généralisation prochaine du Bac en français au Maroc. Aujourd’hui, le département de Rachid Belmoktar prépare le lancement du Bac en espagnol. Si cette mesure réjouit certains, d’autres l’estime cependant loin d’être la solution miracle aux problèmes du système éducatif marocain.
Le débat sur l’École publique au Maroc s’est souvent cloisonné dans un espace de lutte idéologique, politique et syndicaliste. Certains portent le débat sur les langues d’enseignement, d’autres sur les contenus pédagogiques, les techniques et les moyens ; et d’autres sur les conditions et la cause salariale. Les approches des mouvements sociaux ont tantôt mis l’accent sur les conditions d’enseignement
Redonner à la langue arabe, la place qu’elle mérite dans l’éducation en France, tel est le but visé par le ministre de tutelle, Vincent Peillon, qui veut renforcer l’enseignement de cette langue. Au-delà de la culture, d’après lui, les intérêts économiques de l’hexagone sont en jeu.
Dénigré par la plupart des élèves et lycéens des établissements publics depuis plusieurs semaines, le système de gestion scolaire électronique «Massar» continue de provoquer l’agitation estudiantine. Malgré la fronde, le ministère reste intransigeant.
Des élèves qui battent le pavé, est un fait rare au Maroc. Il faut remonter très loin, notamment au début des années 80, pour trouver des exemples. Leur cahier revendicatif n’est plus politique comme dans le passé. Aujourd'hui, ils demandent le retrait d’un programme appelé «Massar». Détails.
Après le rapport de la Banque mondiale en 2013, c’est l’UNESCO qui s’est penché sur l’état de l’éducation dans le monde. Il fait le bilan sur les objectifs mondiaux de l’éducation 2010-2015. A moins d’une année de l’échéance, le Maroc est encore loin du compte.
Soucieuse de l’éducation de leurs enfants, une famille américaine a choisi de vivre à la marocaine pendant une semaine. Le but était que les plus petits apprennent à comprendre les autres. Détails.