La question de la fuite des capitaux est un sujet assez récurrent au parlement marocain. Le ministre du Budget, Idriss Azami, a évoqué une somme de quatre milliards de dollars qui serait sortie illégalement du Maroc.
Annoncé triomphalement, en février, le lancement de la deuxième version du fonds dédié aux investissements MRE, MDM Invest, n’a abouti à rien. Il est bloqué depuis 7 mois. Aucun prêt n’a été accordé.
Trois banques marocaines figurent au top 15 des plus grands groupes bancaires africains en 2012. Il s’agit des majors de la finance du royaume: Attijariwafa Bank, Banque Populaire et BMCE Bank. Mais quid de BMCI, de la Société Générale ou encore du Crédit du Maroc ? La réponse ci-après.
Si les indicateurs économiques sont dans le rouge, ceux des crédits sont, en revanche, dans le vert. Le gouvernement multiplie le recours aux dettes pour boucler l’année. Une mesure qui s’accompagne par le retrait progressif de l’Etat du tour de table de la Banque centrale populaire.
La finance islamique vient de franchir un nouveau cap au Maroc. Fin prêt, le cadre législatif des banques vertes, dites aussi «banques participatives», a en effet été soumis hier, mardi 4 septembre, aux opérateurs de l’Etat pour évaluation. Il prévoit, entre autres, la mise sur pied d’un Comité Charia dont la fonction principale sera de vérifier la conformité de ces banques à la loi