La question des retraites est la principale cause de la grève générale d’aujourd’hui dans la fonction publique et les collectivités locales. Dans ce contexte social tendu, le Conseil économique, social et environnemental proposerait un relèvement de l’âge du départ à la retraite : 2 ans de plus pour les femmes et 5 ans pour les hommes.
C’est désormais chose faite. Le gouvernement Benkirane a donné son feu vert au très controversé projet de loi sur l’accès à l’information. Le texte instaure une série de zones rouges auxquels il est impossible d’accéder. Le projet menace, également, de peines d’emprisonnement tout fonctionnaire qui divulguera des données confidentielles.
Ne faisant pas dans la dentelle, Benkirane a estimé, aujourd’hui au parlement, que le discours de l’opposition était un tissu de mensonges. Son intervention a été ponctuée de quelques critiques à l’encontre de Hamid Chabat, présent dans l'hémicycle. Le chef du gouvernement s’est dit très optimiste en ses chances de remporter les prochaines législatives.
Comme prévu, la capitale a connu ce dimanche 20 juillet deux marches de solidarité avec la population de Gaza. La présence du ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezaouar, a ravi la vedette aux autres leaders politiques. Al Adl wal Ihsane était au rendez-vous. La forte mobilisation de ses fidèles a sauvé le niveau de participation.
A la Chambre des représentants, le gouvernement Benkirane, par la voix de son ministre à la Fonction publique, a reconnu qu’il est prématuré d’aborder l’enseignement de la langue amazighe dans le secondaire alors même que l’objectif de sa généralisation dans le primaire se heurte à plusieurs obstacles.
La Confédération générale des entreprises du Maroc n'a pas totalement digéré l'augmentation de 10% décidée par le gouvernement. Le patronat n'ayant pu l'empêcher, espère en échange une compensation. C'est pourquoi il réclame la tenue d’un sommet social.
Pour une fois qu'un ministre dit toute la vérité sur le chômage au Maroc, nous n'allons pas nous plaindre. Cependant, la franchise d’Abdeslam Seddiki ne prête pas à l'optimisme pour l'avenir du Maroc. Entre chômage ou exil, l'avenir n'est pas rassurant.