Le bras de fer entre l’AMDH et le ministère de l’Intérieur se poursuit sans relâche. Et sauf changement de dernière minute, il devrait connaitre un nouvel épisode d’ici une semaine. Les camarades d'Ahmed El Haij comptent en effet organiser des marches pour réclamer la levée du «blocus» des activités de l’association imposé par le département de Mohamed Hassad.
Contrairement à Mustapha Ramid qui a pris ses distances avec la série d’interdictions d’activités d’associations des droits de l’Homme décrétée par le ministère de l’Intérieur, Mustapha El Khalfi a tenu à défendre Hassad. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a tout simplement nié toute restriction.
Les ministres de l’Intérieur marocain et espagnol ont tenu mercredi à Tétouan une réunion d'urgence pour revenir sur divers sujets qui interpellent les autorités des deux pays. Trois dossiers ont été au coeur des discussions : terrorisme, immigration et trafic de drogue. Détails.
Les élections au Maroc ont, depuis l’indépendance, constitué une occasion tant attendue par le Makhzen pour instaurer son image de système démocratique, où les choix du citoyen semblent être respectés avec un processus électoral bien huilé, et aboutissant à des institutions démocratiquement élues.
Le train des préparatifs du processus électoral prévu en 2015 est mis sur les rails. Après une polémique sur la partie qui aura à superviser tous les scrutins, le ministère de l’Intérieur a réussi à écarter le chef du gouvernement. Les principales lois, en l’occurrence la révision des listes et le très controversé découpage électoral seront préparés,
A une année des élections communales, chaque partie tient à marquer de son empreinte le futur scrutin. Le chef du gouvernement a invité les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur au respect du principe de transparence et d’impartialité. Il a même menacé de poursuites judiciaires toute personne qui enfreindrait ces règles. Son appel sera-t-il entendu?
Deux ans après la disparition de Hamza Bekkali, jeune supporter du Wydad mort après des échauffourées avec les forces de l’ordre dans le stade Mohammed V de Casablanca, le football marocain connait toujours autant de violence. Un constat qui désole sa famille qui espérait que sa mort puisse servir de leçon dans les stades de football. Celle-ci est, par ailleurs, toujours en attente d’un verdict en pénal. Détails.