Le parti Istiqlal a appelé mercredi le chef du gouvernement Saadeddine El Othmani à activer l'article 103 de la Constitution, pour lier l'approbation de la loi-cadre pour la réforme du système d'éducation, de formation et de recherche scientifique à un vote de confiance. Un éventuel refus de confiance de la part des parlementaires entrainerait la démission collective de l’exécutif.
Censé être discuté et approuvé par la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, l’examen de la loi-cadre relative à l’enseignement, prévu ce lundi, a été reporté. Parallèlement, une pétition dénonçant la «francisation» de l’enseignement et appelant à l’amendement de ladite loi vient de
Dimanche soir, dans un live diffusé sur sa page Facebook, l’ancien chef du gouvernement n’a pas hésité à appeler les élus PJDistes à ne pas voter la loi-cadre sur l’enseignement. Rejoignant les positions exprimées par le MUR et l’UNMT, Abdelilah Benkirane a estimé qu’un vote de cette loi serait «une trahison des principes» du PJD.