Hamid Chabat est dans l’œil du cyclone. Non seulement il n’a pu atteindre les résultats de l'Istiqlal lors des élections communales de 2009, mais il a aussi perdu la mairie de Fès. Un revers personnel pour lui.
C’est l’euphorie au PJD. La formation islamiste a fait main basse sur les grandes villes et a amélioré ses résultats dans le monde rural, considéré autrefois comme le talon d’Achille des «frères» de Benkirane.
Lors d'un meeting, le chef du gouvernement a été hué par des jeunes à Taza. Des PJDistes accusent Hamid Chabat d’être l’instigateur de cet incident.
La fonction élective est en passe de devenir un privilège qui se transmet de père en fils. Au Maroc, des familles ont fait de la politique leurs principales activités professionnelles. En voici quelques exemples.
Même si le PAM et l’Istiqlal sont arrivés, respectivement, premier et deuxième du scrutin du 7 août, le PJD est de toute évidence le grand gagnant. Les islamistes ont réussi une nette percée dans les Chambres de Commerce et d’Artisanat. Une première pour eux.
Dans les prochains jours, l’Istiqlal devrait envoyer environ 40 jeunes sur le «front» des réseaux sociaux pour défendre les positions du parti et attaquer celles du PJD. Il y a quelques semaines Hamid Chabat avançait que le PJD disposait d’une «armée électronique» composée de «300 membres».