Le parti de l’Istiqlal, fondé par Allal El Fassi en 1943 est parti «salafiste modéré». Une déclaration signée Hamid Chabat lors d'une interview accordée à l’agence espagnole EFE. Le patron de la plus ancienne formation politique au Maroc saisit l’occasion pour justifier le recrutement des salafistes, le retrait du gouvernement Benkirane I et pour donner un tout nouvel argument s’agissant
Hier soir à Tanger, Benkirane a une nouvelle fois exprimé sa proximité avec les partis de la Koutla (USFP, PPS et Istiqlal). Quelques heures auparavant et à des centaines de kilomètres de la ville du Détroit, Hamid Chabat reniait son alliance avec le PAM, le parti avec lequel il dit «ne pas partager le même référentiel idéologique».
La campagne électorale des législatives du 7 octobre a commencé avant l’heure. Hier soir, dans une salle de cinéma à Salé, Abdelilah Benkirane a donné le coup d'envoi de la sienne. Il a appelé les Marocains à ne pas voter en faveur du PAM, tout en ne tarissant pas d'éloges à l'égard de ses «frères» au sein de l’Istiqlal.
La crise actuelle entre Benkirane est Boussaid au sujet des enseignants-stagiaires est le dernier épisode d’une série de conflits ouverts entre le chef du gouvernement et ses ministres ou alliés. Yabiladi revient sur les principales tensions ayant entaché le mandat de cet exécutif.
Mardi sur la chaîne Al Oula, le ministre de la Justice promettait de révéler les noms des suspects d’achats de voix lors du scrutin du 2 octobre. C’est désormais chose faite. La liste comprend entre autres deux fils de Hamid Chabat, le frère d’un ministre et le président d’une région. L'Istqlal crie au complot.