Vers la fin du XVIIIe siècle, après le déclin d’une industrie du sucre soutenue par les Saadiens et la hausse des importations de pain de sucre, des rumeurs feront leur apparition au Maroc à propos de l’usage de «sang de sangliers» par les Européens pour fabriquer cette denrée. Le sultan Moulay Slimane ira même jusqu’à saisir les oulémas du pays.
Affirmant que la Charia autoriserait le divorce si l’un des époux a «une mauvaise haleine», des oulémas profiteront de l’apparition du tabac au Maroc pour le déclarer comme une raison pouvant autoriser la séparation. Depuis son apparition dans le royaume, la plante découverte en Amérique et déclarée à l’époque comme «médicinale» en Europe, n’a pas dupé les savants
Produit vedette au Maroc depuis le XIXe siècle, le thé n’a pas été bien accueilli par certains oulémas du Maroc. Même au XXe siècle, certains d’entre eux continuaient à combattre Atay et à tenter de persuader les Marocains à ne pas en consommer. Petite histoire.
Les salafistes Abou Naim, Hassan El Kettani et Omar Haddouchi se sont opposés à l’appel de la fermeture des mosquées marocaines comme mesures préventives contre la propagation du coronavirus. Des appels qui interviennent après plusieurs fatwas, comme celle du Conseil supérieurs des Oulémas au Maroc, qui a rendu un avis favorable.
A quatre jours des législatives du 7 octobre, l’heure est aux fatwas électoralistes. Un imam d’une mosquée de Ghafsai a ouvert la course. Deux salafistes ont ensuite pris le relais. Ahmed Raissouni devrait probablement rejoindre le mouvement.