En Espagne, des responsables religieux d’origines marocaine et syrienne mobilisent leurs relais au sein des pouvoirs publics pour convoiter le poste de président de la Commission Islamique d’Espagne. Les plus hautes autorités à Madrid devraient arbitrer ce duel entre musulmans.
En 2009, l’Espagne avait autorisé la création d’un parti islamiste. Une expérience de courte durée. Un nouveau projet pointe le bout de son nez, avec l’influence de Al Adl Wal Ihsane.
Dans un article citant des sources sécuritaires, El Mundo affirme que le PJD, Al Adl Wal Ihsane tout comme le parti tunisien Ennahda veulent créer un parti islamiste en Espagne. Il tire notamment sur la FEERI, dirigée Mounir Benjelloun, proche de la Jamâa.
Sans froisser les autorités espagnoles, le ministre des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq a fait la promotion du modèle marocain de la gestion des mosquées. Un modèle érigé en exemple pour de nombreux pays en Afrique et en Europe.
En Espagne, la représentativité de la communauté musulmane est régie par deux fédérations, deux entités qui se tirent à boulets rouges. Une organisation bipartite qui divise bien souvent les musulmans du pays ibérique. Détails.
Al Adl Wal Ihsane n’est plus dans les petits papiers des services de renseignements espagnols. Dans un rapport du ministère de l'Intérieur, Madrid pointe du doigt la région de Murcie comme base de l’islam radical en Espagne. Le document en question n’est pas sans rappeler un autre réquisitoire du CNI contre le Maroc, en 2011.
La coopération religieuse entre l’Espagne et Al Adl wal Ihssane gagne en intensité. Avec la bénédiction de ses services secrets, Madrid confie la formation de ses imams à une organisation, contrôlée par les disciples d’AWI.
Les musulmans de Ceuta célèbreront séparément la grande prière de l’Aid El Fitr. A l’origine de cette division, les affinités de certaines communautés musulmanes avec le Maroc. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à accuser Rabat d’ingérence dans la vie religieuse de l’enclave sous souveraineté espagnole. Pour d’autres en revanche, l’influence du Maroc est
Mohamed Hamed Ali a été réélu à la tête de La Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI) le dimanche dernier, au terme d'une assemblée générale ordinaire tumultueuse à Madrid, a-t-on appris du quotidien espagnol ABC.