Le Polisario est au centre de plusieurs polémiques depuis Vendredi. Coup sur coup trois affaires viennent jeter un climat glacial dans le désert de Tindouf. Le retour de Mustapha Salma, l'arrestation de deux journalistes marocains à Tindouf, et l'interdiction par le Polisario de l'accès à l'aéroport dans le cadre de l'opération d'échange de visites familiales organisés par le Haut commissariat des Nations-Unies pour les
Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la «police du Polisario» est menacé de prison s’il retourne dans les camps de Tindouf. Il lui est reproché d’avoir affiché son soutien à la proposition marocaine d’autonomie. Le cas de ce membre dirigeant du Polisario n'émeut pas pour le moment l'opinion internationale et la presse espagnole, qui avait pourtant fait de l’affaire Haidar ses choux gras.
Un responsable du Polisario a confié lundi à la presse nationale et internationale à Smara, être «favorable» à un «dialogue» avec comme base, le Plan d’autonomie proposé par le Maroc. Une déclaration guère surprenante car depuis plusieurs mois, de nombreux Sahraouis des camps de Tindouf (sud-ouest algérien) rallient le Maroc.
Face aux intransigeances algériennes, le Maroc a appelé, hier lundi, le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), à proposer aux Sahraouis vivant dans les camps de Tindouf (sud algérien) une « réinstallation dans des pays tiers », a-t-on appris de l’AFP.