C’est sur la scène internationale que le Maroc a réussi à marquer des points, défendant mieux ses positions sur le Sahara occidental et prenant l’initiative de demander son adhésion à l’Union africaine (UA). Une requête appuyée par la majorité des membres de l'Union panafricaine.
Le Maroc peut être satisfait de la réunion d’hier soir du Conseil de sécurité consacrée à la Minurso. Les Quinze ont salué le retour de 25 membres de la composante civile et politique de la mission à leur poste. Mieux encore, ils n’ont pas fixé de délai pour «le retour à la pleine fonctionnalité» de la Minurso, comme le revendiquait le Polisario.
Les négociations entre le Maroc et les Nations Unies sur le retour d’agents de la Minurso patinent. En témoigne, les déclarations contradictoires des deux porte-paroles du secrétaire général, Ban Ki-moon, et ce en l’espace de seulement 24 heures.
Le retour d’un premier groupe d’agents de la composante civile et militaire de la Minurso à Laâyoune, serait sur la bonne voie. Les services de Ban Ki-moon affichent un optimisme quant à la réalisation de cet objectif dans les prochains jours.
Le secrétaire général des Nations Unies semble peu enthousiaste à l’offre marocaine permettant le retour de 25 agents de la composante civile et politique de la Minurso. C’est ce qu’a laissé entendre son porte-parole lors d’un point de presse tenu hier soir à New York. Ban Ki-moon exige «le retour à la pleine fonctionnalité de la mission».
Sur un total de 80 éléments de la Minurso expulsés en mars, le Maroc aurait accepté le retour de seulement 25 casques bleus. Ban Ki-moon n’a pas encore réagi à l’offre du royaume.
Le Maroc et les Nations Unies ont repris, officiellement, le fil du dialogue en vue de permettre un retour des agents de la Minurso expulsés en mars dernier. Le Marocain Jamal Benomar est membre de la délégation onusienne.