Chaque année, près de 800 pèlerins juifs viennent prier sur la tombe de Haïm Pinto à Essaouira. Son arrière-arrière-petit-fils, David Pinto a adossé au pèlerinage une énorme organisation religieuse, financière voire politique.
Prévu du 27 au 29 juin 2024 à Essaouira, le 25e Festival gnaoua et musiques du monde sera la première page d’«un nouveau chapitre». Outre les concerts de cette édition anniversaire, les organisateurs ont annoncé, mardi, un programme de formation avec le Berklee College of Music de Boston (Etats-Unis) pour les artistes gnaoua.
Ahmed El Inglizi a vécu mille et une vies. L’architecte anglais s’était converti à l’Islam et avait lutté dans les rangs des corsaires de Salé. Engagé par le sultan Mohammed Ben Abdellah, on lui doit la rénovation de l’ancienne médina de Rabat ou encore la construction d’une partie de la ville portuaire d’Essaouira.
Dans son compte-rendu de 1820, un commerçant étranger à Mogador décrivit la peur, les ravages et les morts causées par la peste de 1799. Son écrit traitait de l’apparition, du pic et de la diminution de l’épidémie qui tua des milliers de personnes.
Au XVIIIe siècle, lorsque Moulay Mohammed Ben Abdellah voulait transformer Mogador en une ville cosmopolite, il avait choisi pour cette mission son conseiller Samuel Sumbal. Ministre des Affaires étrangères et diplomate au Danemark, il tombera lui aussi en disgrâce et meurt empoisonné à Tanger.
De renommée internationale, à quelques kilomètres d’Essaouira, la plage de Sidi Kaouki est un petit paradis pour surfeurs. Découverte de cette petite perle de l’Atlantique.
Larabi Babmar, surnommé «Larbi Mirikan», accompagné de son ami, avait entamé une aventure sans précédent. Dans les années 1980, les deux aventuriers avaient alors décidé de se rendre aux États-Unis d'Amérique, au départ du port d'Essaouira, à bord d’un petit bateau de pêche, avant de se retrouver en Guyane française, près du Brésil.