Au début du 21ème siècle, avec l’apparition de signes de réchauffement, le Maroc et la Libye ont œuvré au renforcement de leurs relations bilatérales. En 2001, le roi Mohammed VI s'est rendu à Tripoli, où il a rencontré le colonel Mouammar Kadhafi. Mais ce dernier a irrité le monarque quand il s’est adressé à lui en l’appelant «mon fils».
Après l'intensification de l'embargo au début des années 1990 sur la Libye, au lendemain du bombardement d'un avion américain survolant le village de Lockerbie en Ecosse, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avait sollicité l'intervention du roi Hassan II. Objectif, lancer une médiation marocaine auprès du gouvernement américain. Histoire.
Les relations tumultueuses entre le Maroc, sous Hassan II et la Libye, sous Mouammar Kadhafi (7 juin 1942 - 20 octobre 2011) avaient été marquées par plusieurs faits historiques. Le conflit du Sahara occidental avait constitué la principale pomme de discorde entre les deux leaders. Retour sur certains incidents ayant marqué ces relations.
Au milieu des années 1980, au plus fort du conflit opposant l’Occident au leader libyen Mouammar Kadhafi, la Grande-Bretagne craignait que Gibraltar ne soit attaqué par la Libye depuis le Maroc. Un document secret révèle comment le contrôle sécuritaire visant des Marocains installés à Gibraltar s’était intensifié à l’époque.
Pendant des décennies, les relations entre les dirigeants du Maroc et de la Libye ne furent pas au beau fixe. Tantôt sous tension, tantôt rompus, ces rapports diplomatiques en dents de scie remontent au règne de Mohammed V et d’Idriss Ie El-Senussi.
Depuis le coup d’Etat de Mouammar Kadhafi contre le roi libyen Idris El-Senussi, les relations avec le Maroc n’étaient plus au beau fixe. Les tensions étaient telles que les deux régimes souhaitaient se renverser l’un et l’autre. Les relations ont connu des hauts et des bas, jusqu’au Printemps arabe de 2011 en Libye.
Dans cet entretien en épisodes, Yabiladi part à la rencontre de Mahjoub Salek, l’un des fondateurs du Polisario, qui évoque la création du Front, sa fuite des camps de Tindouf, puis la génèse de «Khat Achahid» en 2004.