Après le règne des Omeyyades en Andalousie pendant près de trois siècles, le pays se divise en Etats opposés et les chrétiens en profitent pour expulser les musulmans. Mais l’intervention des Almoravides dirigée par Youssef ben Tachfine permet une réunification du territoire sous une seule bannière.
Depuis 1914, les gisements de gaz ou de pétrole dont pourrait disposer le Maroc ont intéressé les compagnies étrangères, le Protectorat et même les autorités marocaines. Si l’exploration pétrolière et gazière s’accélère et s’interrompt au fils des années, aucune annonce faite par les compagnies n’est venue confirmer l’ambition du royaume de devenir un pays exportateur.
Après avoir été une plaque tournante des activité économiques et militaires, la Kasbah de Mssoun, située entre Guercif et Taza, résiste tant bien que mal à l’oubli et aux vicissitudes de la nature. La plupart de ses murs sont tombés en ruine et ses habitants l’ont abandonnée.
Au XIXe siècle, le juif marocain Joseph Sumbal revendiqua une nouvelle religion au Danemark. En Europe, il croula sous les dettes et fut emprisonné à Londres. Durant son emprisonnement, il épousa une comédienne britannique, mais le mariage ne dura pas…
Constituant une dynastie amazighe sanhajienne éponyme, les Zirides ont régné de 972 à 1148 de notre ère sur une partie de l’Afrique du Nord et du sud de l’Europe, où ils ont multiplié les incursions en Espagne ou en Italie. Leur dernière en Sicile leur aura été fatale, puisqu’elle a précipité leur chute.
Un coloque international organisé par l’Académie du royaume du Maroc a porté sur la recherche dans l’Histoire du Maroc, pour en analyser le bilan et s’ouvrir sur des perspectives. Parmi les thématiques saillantes, celle de l’immigration a été abordée d’un point de vue culturel, voulu comme une porte d’entrée novatrice vers un récit migratoire historique plus élargi.
Vers la fin du XVIIIe siècle, après le déclin d’une industrie du sucre soutenue par les Saadiens et la hausse des importations de pain de sucre, des rumeurs feront leur apparition au Maroc à propos de l’usage de «sang de sangliers» par les Européens pour fabriquer cette denrée. Le sultan Moulay Slimane ira même jusqu’à saisir les oulémas du pays.
En 1796, les Etats-Unis d’Amérique ont signé le Traité de paix et d’amitié avec le Bey de Tripoli, éloignant ainsi tout «caractère hostile aux lois, à la religion ou la quiétude des musulmans». Plus de 100 ans après son adoption, ce texte est resté fondateur de la politique menée dans le pays envers sa communauté musulmane.
En 1895, une équipe de Louis Lumière, l’un des pères fondateurs du cinéma, était au Maroc pour tourner des séquences vidéos. Intitulé «Le Chevrier Marocain», le film devait faire partie d’une série de documentaires tournés notamment en Algérie et en Tunisie.
Plusieurs légendes urbaines sont apparues tout au long de l’histoire du Maroc. Si certaines nous sont parvenues à travers des contes racontés par les grands-mères, d’autres ont coïncidé avec des actualités nationales ou internationales. Zoom sur les principales légendes urbaines apparues au Maroc dans les années 1980 et 1990.