Les données statistiques du ministère des Finances sont plus qu'alarmantes. Au terme du premier trimestre 2013, le déficit budgétaire a triplé par rapport à celui enregistré sur la même période en 2012. Le Trésor marocain touche également le fond. De son côté, l'Etat veut emprunter pour financer le déficit, au moment où la dette extérieure est croissante. Selon l'économiste
Depuis que l’Etat a décidé de réduire de 15 milliards de dirhams l’enveloppe allouée aux investissements pour l’exercice 2013, les réactions s’enchainent. Politiques, économistes, tous déplorent les orientations du gouvernement Benkirane, appelant notamment à des réformes structurelles.
Et ce malgré le faible taux chronique d’engagement des investissements publics. Par principe, une politique d’austérité ne s’attaque pas aux dépenses d’investissement, particulièrement lorsque celles-ci sont structurellement à faible croissance en comparaison avec les dépenses de fonctionnement du budget.
La loi de Finances 2013 a augmenté le budget du ministère des Affaires islamiques de 6,32%. Une hausse qui profite amplement aux oulémas et aux imams destinés au MRE, qui voient leurs paies valorisées.
La hausse des carburants et la cession de 10% du capital de la Banque Centrale Populaire, qui a rapporté 3,3 MMDH, n’ont pas infléchi l’aggravation du déficit de la caisse de compensation et des dépenses publiques. C’est le constat de la Trésorerie générale du royaume.
Entre les députés de la majorité et la direction du CCME, force est de constater que les relations sont très tendues. Le PJD et l’Istiqlal voulaient réduire le budget consacré à ce conseil. Un prétexte juridique a fait avorter la tentative. Un sérieux avertissement à Driss Yazami.
En 2012, l’Espagne a réduit le budget alloué à son armée de 340 millions euros. Une mesure qui n’a pas concerné ses troupes à Melilla, lesquels viennent juste de terminer des manœuvres militaires dont le coût est estimé «très élevé».
Avoir et élever un enfant n’est plus si simple de nos jours. Nos petits bouts de choux coûtent les yeux de la tête, surtout qu’on veut tous leur offrir ce qu’il y a de meilleur. Et qui dit 9e mois de l’année, dit forcément rentrée scolaire…vous êtes sûrement encore en train de faire vos comptes ! Vacances et ramadan ont déjà serré le budget, et la crise n’arrange rien ! Alors,
Dans une note récente, Banque Al Maghrib sonnait le tocsin : les réserves en devises ne couvrent que 4 mois et 10 jours d’importation contre 5 mois et 27 jours une année auparavant. Pour le gouvernement cette baisse «n’est pas inquiétante», préconisant comme solution le recours à la dette extérieure. Il a déjà mobilisé 11 milliards de dh issus de différents emprunts.